✴️

Quels sont les différents types de labels ?

Quels sont les différents types de labels ?

💡
Les labels reposent sur des principes de fonctionnement qui peuvent varier considérablement. Il faut donc être vigilant sur certains aspects (sur quel référentiel se reposent-ils? comment sont-ils attribués et par qui?…)
  • Labels privés vs labels publics

    • Les labels privés reposent sur des référentiels établis par des associations professionnelles, des associations de consommateurs, des ONG ou encore des institutions publiques et engagent l’entreprise à atteindre des critères précis. Ils peuvent être décernés après une démarche de certification ou non. Par exemple, le label ÉcoTable dont l'ambition serait de devenir le “Michelin de la restauration durable” sélectionne des restaurants aux pratiques durables. On peut également citer La Clef Verte qui se veut être « le premier label environnemental international pour l'hébergement touristique écologique ». Dans le bâtiment, les labels de qualité énergétique visent à certifier un service de qualité qui répond à une charte adaptée au domaine certifié. Cette charte est principalement axée sur la qualité de l’installation et non sur le matériel installé. C’est l’association Qualit’EnR, qui gère des dispositifs de qualité et des règlements pour les 6 labels : QualiBois, QualiPy, QualiSol, QualiPac, QualiForage, Energie+.

    Les labels publics sont associés à des certifications, remises par un organisme tiers indépendant et accrédité par le COFRAC (Comité français d’accréditation). Parmi ces labels publics, on peut citer “AB” pour agriculture biologique. En effet les produits identifiés comme étant issus de l’agriculture biologique proviennent de cultures et d’élevages soucieux du respect des équilibres naturels. Ils sont reconnaissables grâce à l’apposition de logos, comme la marque française « AB » notamment, autorisée sous condition d’obtention d’une certification accréditée. De même, l’écolabel « Pêche Durable » est un label public bâti à l’initiative de FranceAgriMer, l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, en collaboration avec les acteurs de la filière. Les premières certifications sous accréditation autorisant l’utilisation de cet écolabel ont été délivrées en 2019.

  • Les labels généralistes, thématiques, produit…
    • Les labels généralistes : Ils s’adressent à tout type d’entreprise, sans distinction de secteur et leur référentiel est basé sur l’ISO 26000
    • Les labels sectoriels et thématiques, souvent à l’initiative des fédérations professionnelles, s’adressent à un secteur ou une profession en particulier pour dresser un référentiel RSE spécifique à chaque secteur ou profession. Ex : Imprim'Vert pour les professionnels de l’impression (sectoriel), ou le label NR concernant le numérique (thématique)
    • Les labels “produit” viennent auditer et valider la démarche d’un type de produit ou d’un service de l’entreprise uniquement.
💡
Nous nous intéresserons ici davantage à la la labellisation généraliste en matière de RSE car elle vient évaluer les efforts mis en œuvre pour contribuer à la transformation écologique et sociale de l’ensemble de l’entreprise et l’engager dans une démarche d’amélioration continue à tous les niveaux. Cette labellisation généraliste va venir auditer les dimensions suivantes de la norme ISO 26 000 : - Respecter les intérêts des consommateur·ices et des client·es - Préserver l'environnement - Agir avec loyauté et responsabilité sur les marchés - Valoriser le capital humain - Respecter les droits fondamentaux de la personne - Conjuguer les intérêts de l'entreprise et l'intérêt général - Assurer la transparence du système de décision et de contrôle