Notre intention
Je m’engage dans de bonnes conditions
Se donner des objectifsSe former pour agirSe faire accompagnerConsulter des ressourcesJe mobilise mes collègues et j’agis
SensibiliserProposer des ASC responsablesCommuniquer et sonderJe dialogue et je négocie avec ma Direction
Monter une commission écologieTirer parti des informations-consulations Utiliser la BDESEMener des négociationsQuelques ressources pour aller plus loin
Utiliser les labels et certificationsMobiliser des aidesBesoin d’aide·r ? Licence CC BY-SA 4.0Comment choisir et mettre en place son label ?
Quelques principes clés pour un label robuste et crédible selon France Stratégie (Stratégie.gouv.fr)
- Robustesse : Les critères du référentiel portent sur des actions allant au-delà des exigences règlementaires, ils tiennent compte des enjeux spécifiques au secteur d’activité
- Matérialité des engagements : Les enjeux portent sur des objectifs d’impact en niveau ou en progressions évaluables objectivement
- Amélioration continue : les critères du référentiel sont révisés périodiquement dans une logique d’amélioration continue
- Bénéfice pour la société, l’environnement et l’entreprise : l’évaluation pour l’attribution du label doit porter sur les indicateurs, les objectifs associés et les moyens mis en œuvre
- Représentativité : Le porteur du projet doit être représentatif du secteur ; la gouvernance du label assure l’intégration des parties prenantes pertinentes
- Non-compensation : Une performance insuffisante sur un critère est rédhibitoire et ne peut pas être compensée par une meilleure performance sur un autre critère du référentiel
- Séparation des compétences : L’évaluation des résultats obtenus et des moyens mis en œuvre ne peut être assurée que par une tierce partie indépendante de l’entreprise évaluée ; de même, la décision d’attribution du label doit être prise de manière impartiale
- Transparence : Elle s’applique au niveau de l’organisme porteur d’un label RSE, du contenu des référentiels et de la communication interne et externe
- Exemplarité : L’organisme porteur d’un label RSE communique de façon transparente sur ses propres actions en matière de RSE
- Accessibilité : La démarche de laballisation doit être accessible à l’ensemble des ETI, PME et TPE quelque soit leur taille
Quelques indicateurs qui t’aideront aussi à choisir un label :
- Suivi et amélioration : vérifie qu’un 2e audit a bien lieu après l’obtention du label, attestant de la bonne application de la stratégie déclarée et pour s’inscrire dans une amélioration continue.
- Ancienneté : le nombre d’organismes labellisés peut démontrer une certaine notoriété et reconnaissance. Attention toutefois à considérer qu’un label très prisé peut être facile à obtenir et donc ne pas être suffisamment exigeant.
- Qualité du référentiel : sur quelle norme se base l’audit ? Est-ce une liste de critères propre au label, ou reconnue par un organisme tiers ?
Demande-toi aussi si le label correspond bien à ton entreprise :
- Le label considéré correspond-il au niveau de maturité de ton entreprise ? Tu souhaites que ton entreprise vise le label B-Corp mais tu te rends sans doute compte que la marche à gravir est très élevée car ton entreprise en est encore aux débuts de sa démarche RSE par exemple.
- Le label est-il adapté à la taille de ton entreprise et aux moyens humains et financiers que l’entreprise pourra y consacrer pour piloter la démarche, assurer le suivi et le renouvellement du label ? Attention un non renouvellement peut avoir des répercussions conséquentes aussi bien en interne qu’en externe.
- Le label répond-il aux bénéfices qu’attend l’entreprise ? En termes de business (exigences des donneurs d’ordres et des services achats), d’image et de dynamique interne ?
Déroulement d’une démarche de labellisation et implications
En moyenne, dans une démarche de labellisation, il faut compter 6 mois pour l’obtention du label et débourser au moins 1.000 euros chaque année.
Comment procéder?
- Tour d’horizon : Regarde quels labels utilisent les concurrents de l’entreprise ou ceux qui sont utilisés dans le secteur.
- Demande : Adresse-la à l’organisme chargé de délivrer le label choisi et pose-lui les questions concernant la faisabilité, le coût, l’intérêt de la démarche.
- Etude de recevabilité : Constitue le dossier technique avec les preuves associées à chacun des critères : déclarations sur l’honneur, fiches de données sécurité, justificatifs d’achats, etc.
- Audit : Un auditeur vient vérifier la conformité des produits avec les exigences du label.
- Agrément : Accord ou refus de l’organisme certificateur selon l’issue du rapport d’audit.
- Suivi : Des contrôles inopinés ou programmés pour vérifier que le process est bien respecté, peuvent avoir lieu.
- Renouvellement : Il se fait chaque année. Après un nouvel audit, l’entreprise devra à nouveau régler la redevance.
- Valoriser sa démarche : communiquer dessus.
⛳ Utiliser les labels et certifications
Quelle différence entre normes, labels, certifications et notations extra-financières ?
Quels sont les différents types de labels?
Pourquoi se faire labelliser? Quels avantages ?
Comment choisir et mettre en place son label ?