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Comment choisir et mettre en place son label ?

Comment choisir et mettre en place son label ?

Quelques principes clés pour un label robuste et crédible selon France Stratégie (Stratégie.gouv.fr)

  • Robustesse : Les critères du référentiel portent sur des actions allant au-delà des exigences règlementaires, ils tiennent compte des enjeux spécifiques au secteur d’activité
  • Matérialité des engagements : Les enjeux portent sur des objectifs d’impact en niveau ou en progressions évaluables objectivement
  • Amélioration continue : les critères du référentiel sont révisés périodiquement dans une logique d’amélioration continue
  • Bénéfice pour la société, l’environnement et l’entreprise : l’évaluation pour l’attribution du label doit porter sur les indicateurs, les objectifs associés et les moyens mis en œuvre
  • Représentativité : Le porteur du projet doit être représentatif du secteur ; la gouvernance du label assure l’intégration des parties prenantes pertinentes
  • Non-compensation : Une performance insuffisante sur un critère est rédhibitoire et ne peut pas être compensée par une meilleure performance sur un autre critère du référentiel
  • Séparation des compétences : L’évaluation des résultats obtenus et des moyens mis en œuvre ne peut être assurée que par une tierce partie indépendante de l’entreprise évaluée ; de même, la décision d’attribution du label doit être prise de manière impartiale
  • Transparence : Elle s’applique au niveau de l’organisme porteur d’un label RSE, du contenu des référentiels et de la communication interne et externe
  • Exemplarité : L’organisme porteur d’un label RSE communique de façon transparente sur ses propres actions en matière de RSE
  • Accessibilité : La démarche de laballisation doit être accessible à l’ensemble des ETI, PME et TPE quelque soit leur taille
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Quelques indicateurs qui t’aideront aussi à choisir un label : - Suivi et amélioration : vérifie qu’un 2e audit a bien lieu après l’obtention du label, attestant de la bonne application de la stratégie déclarée et pour s’inscrire dans une amélioration continue. - Ancienneté : le nombre d’organismes labellisés peut démontrer une certaine notoriété et reconnaissance. Attention toutefois à considérer qu’un label très prisé peut être facile à obtenir et donc ne pas être suffisamment exigeant. - Qualité du référentiel : sur quelle norme se base l’audit ? Est-ce une liste de critères propre au label, ou reconnue par un organisme tiers ?

Demande-toi aussi si le label correspond bien à ton entreprise :

  • Le label considéré correspond-il au niveau de maturité de ton entreprise ? Tu souhaites que ton entreprise vise le label B-Corp mais tu te rends sans doute compte que la marche à gravir est très élevée car ton entreprise en est encore aux débuts de sa démarche RSE par exemple.
  • Le label est-il adapté à la taille de ton entreprise et aux moyens humains et financiers que l’entreprise pourra y consacrer pour piloter la démarche, assurer le suivi et le renouvellement du label ? Attention un non renouvellement peut avoir des répercussions conséquentes aussi bien en interne qu’en externe.
  • Le label répond-il aux bénéfices qu’attend l’entreprise ? En termes de business (exigences des donneurs d’ordres et des services achats), d’image et de dynamique interne ?

Déroulement d’une démarche de labellisation et implications

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En moyenne, dans une démarche de labellisation, il faut compter 6 mois pour l’obtention du label et débourser au moins 1.000 euros chaque année.

Comment procéder?

  1. Tour d’horizon : Regarde quels labels utilisent les concurrents de l’entreprise ou ceux qui sont utilisés dans le secteur.
  2. Demande : Adresse-la à l’organisme chargé de délivrer le label choisi et pose-lui les questions concernant la faisabilité, le coût, l’intérêt de la démarche.
  3. Etude de recevabilité : Constitue le dossier technique avec les preuves associées à chacun des critères : déclarations sur l’honneur, fiches de données sécurité, justificatifs d’achats, etc.
  4. Audit : Un auditeur vient vérifier la conformité des produits avec les exigences du label.
  5. Agrément : Accord ou refus de l’organisme certificateur selon l’issue du rapport d’audit.
  6. Suivi : Des contrôles inopinés ou programmés pour vérifier que le process est bien respecté, peuvent avoir lieu.
  7. Renouvellement : Il se fait chaque année. Après un nouvel audit, l’entreprise devra à nouveau régler la redevance.
  8. Valoriser sa démarche : communiquer dessus.